Bilans mensuels

Mai et printemps 2014

La relative fraîcheur de mai n’aura pas comblé la grande douceur de mars et avril. Le printemps 2014 se situe donc au-dessus des moyennes saisonnières côté thermomètre. Dans le détail…

Avec une température moyenne nationale de 14,2 degrés, ce mois de mai 2014 se situe très légèrement sous la normale 1981-2010 (14,5 degrés). Ce mois de mai s’est d’ailleurs déroulé sans le moindre extrême thermique : aucune période véritablement froide ni chaude. Une certaine linéarité a donc marqué le mois. Du point de vue saisonnier, le printemps 2014 se démarque donc des autres par une belle douceur. La température moyenne nationale de 12,1 degrés dépasse la normale 1981-2010 de 0,8 degré. Et depuis l’après-guerre, seuls quatre printemps ont été plus chauds que 2014 : 1999 (12,2 degrés), 2003 (12,4 degrés), 2007 (12,9 degrés) et 2011 (12,93 degrés). Mars et avril, très chauds, ont pesé lourd dans cet écart positif. A noter que depuis juillet 2013 inclus, seuls deux mois ont été légèrement déficitaires : novembre 2013 (-0,5 degré) et mai 2014 (-0,3 degré).


Un printemps sec

Les précipitations de mai sont proches des moyennes saisonnières. Le cumul moyen national s’élève à 64 mm au lieu de 68, soit un très léger déficit. Bien qu’assez régulières et malgré des passages orageux localement virulents, les quantités de pluie sont généralement restées faibles, voire modérées. Sur le printemps, le cumul pluviométrique national moyen est de 150 mm seulement pour une moyenne de 186 mm, soit un déficit de près de 20%. Rappelons le record établi au printemps 2011 : 90 mm seulement de moyenne nationale sur les trois mois de printemps ! Une sécheresse de surface commençait à s’installer mi-avril cette année, avant le retour de la pluie en fin de mois et en mai. Les sols sont toutefois loin d’être saturés d’eau. Une nouvelle sécheresse de surface est donc tout à faire envisageable cet été.



Et le soleil dans tout ça ?

Là encore, mai est très proche de sa moyenne : 210 heures en moyenne nationale au lieu de 205, soit un très léger excédent. La belle période anticyclonique et ensoleillée du milieu de mois a été compensée par un ciel souvent nuageux en début et fin de mois. Les trois mois de printemps ont donc présenté un excédent solaire faible (mai) à fort (mars). Logiquement, ce printemps 2014 dégage un surplus de lumière notable : 608 heures de soleil en moyenne nationale, au lieu de 547 heures normalement. L’excédent atteint donc 11%. Nous restons loin du record du printemps 2011 (723 heures).

Un printemps 2014 opposé donc à son prédécesseur de 2013 : chaud, sec et ensoleillé. Le printemps 2013 n’était-il finalement qu’un « accident » dans une succession de printemps chauds, s’inscrivant dans le contexte de réchauffement climatique ? Peut-être, mais d’autres accidents de ce type restent possibles en toutes saisons, réchauffement ou pas.

Cartes : Global Climate Data Base Données chiffrées :

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