Bilans mensuels

Avril 2014

Dans la continuité de l’hiver et de mars, la douceur est restée très présente sur l’Europe et sur la France au cours de ce mois d’avril 2014.

Températures excédentaires

Toujours pas la moindre invasion d’air froid en avril, comme en mars, février, janvier et seconde quinzaine de décembre ! Remarquable ! Et l’anomalie positive remonte même à juillet 2013, avec un seul mois légèrement plus frais que la normale depuis (novembre 2013). La température moyenne nationale d’avril atteint 12,6 degrés, soit 1,8 degrés d’excédent par rapport à la normale 1981-2010. Depuis 1946, seuls deux mois d’avril ont été plus chauds que 2014 : 2011 (13,8 degrés) et surtout 2007 (14,3 degrés). C’est vers l’est et les régions méditerranéennes que l’excédent thermique est le plus fort, atteignant et dépassant même les 3 degrés. Les gelées ont été plus rares qu’habituellement en plaine. Les jours de chaleur ont été excédentaires sur la moitié sud. Sur la moitié nord, seul Romorantin a connu un jour de chaleur. Le minimum absolu a été de -3,5 degrés à Charleville le 17. A contrario, il a fait jusqu’à 27,7 degrés le 7 à Auch.

Ce premier tiers de l’année est anormalement chaud. Avec une moyenne de 9,4 degrés (1,9 degrés d’excédent), la moyenne janvier à avril 2014 est la deuxième plus forte depuis l’après-guerre, juste derrière les 9,8 degrés de janvier à avril 2007.

Assez peu de pluie

Comme en mars, les conditions anticycloniques ont dominé. La fin du mois a vu le retour de conditions plus dépressionnaires et humides. Mais cela n’a généralement pas suffi à rattraper le retard des trois semaines précédentes. La France a reçu 44 mm de précipitations en moyenne nationale en avril, soit 30% de déficit par rapport à la moyenne saisonnière, située à 63 mm. C’est à Saint-Dizier, en Haute-Marne, qu’il a le moins plu : 1 mm. A l’opposé, il est tombé 147 mm de pluie à Tarbes. Le tiers est du pays a reçu des précipitations déficitaires, alors que la Normandie, le Centre et le piémont pyrénéen ont reçu davantage d’eau qu’habituellement.

Un bon ensoleillement

Bien que moins ensoleillé que mars, avril est resté excédentaire en terme d’ensoleillement. L’astre du jour a brillé durant 194 heures en moyenne nationale sur la France, soit 7% d’excédent sur la normale qui est de 182 heures. Le surplus, bien que faible à modéré, est pratiquement généralisé à l’exception de la Normandie et de l’Anjou. Les orages de la fin du mois ont localement provoqué des dégâts, surtout en Normandie en raison de fortes chutes de grêle.



Un énième mois d’avril chaud, évènement devenu presque habituel depuis les années 2000. L’anomalie positive répétitive depuis juillet 2013 s’inscrit dans le contexte de réchauffement climatique, sans en être forcément une conséquence directe.

Cartes : Global Climate Data Base Données chiffrées :

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