Bilans mensuels

Juillet 2010

Températures

Après un démarrage en fanfare côté chaleur et sécheresse, juillet 2010 s'est un peu « calmé » en baissant un peu du point de vue du thermomètre, alors que des pluies orageuses se sont invitées sur la France.
Les fortes chaleurs de la première quinzaine n'ont pas fait tomber de records malgré des pointes à 40 degrés dans le sud-ouest de la France, parfois à moins d'un degré des records absolus. Si la vigilance canicule a été ponctuellement émise des régions de l'est au sud-est en passant par l'Ile-de-France, la vague de chaleur de ce mois reste loin derrière celles de juillet 2006, août 2003 ou encore fin juin-début juillet 1976. Au final, juillet 2010 dégage un excédent thermique de 2,1 degrés en température moyenne nationale, loin derrière juillet 2006 qui détient la première place depuis 1900 avec un excédent de 4,2 degrés (+3,6 degrés en juillet 1983 en seconde position). Juillet 2010 est dans le « top ten », situé en neuvième position. L'excédent a été plus modéré près de l'Atlantique et sur les régions centrales (+1,5 degrés et moins), plus important dans le nord et sur le quart sud-est (+2,7 degrés à Lille, +3,1 degrés à Nice).
 

Précipitations

Comme toujours en période estivale, les précipitations ont été très irrégulières, passant du simple au triple sur de courtes distances en fonction des orages (109 mm Strasbourg mais seulement 37 mm à Mulhouse). Les régions du nord-ouest ont globalement connu des pluies beaucoup plus faibles qu'habituellement (3,6 mm à Alençon dans le mois, nouveau record de sécheresse battant les 7,3 mm de juillet 1964 ; 6,6 mm au mans, ancien record minimum : 12,6 mm en juillet 1979), anomalie récurrente depuis mars, d'où l'installation de la sécheresse déjà pressentie lors des bilans des mois précédents. Le mois d'août a débuté avec une quarantaine de départements en restrictions, la plupart situés entre l'ouest et le Bassin Parisien. Les précipitations ont été très faibles par ailleurs du Lyonnais au sud-est (0,6 mm seulement à Nice comme à Bastia). La majeure partie des précipitations est tombée durant la première quinzaine sous les orages localement violents.

 

Ensoleillement

Pas de jaloux côté ensoleillement puisque l'excédent a concerné tout le monde, plus particulièrement le nord-ouest du pays avec 30% d'excédent à Rennes (271 heures au lieu de 204 heures normalement). Ailleurs, l'excédent est plutôt compris entre 5 et 20%. Là encore, la première quinzaine a pesé lourd avec un très fort ensoleillement, alors que les chiffres se sont quelque peu tassés durant la deuxième moitié de juillet.



En conclusion, juillet 2010 aura donc été très estival, très chaud, assez sec mais orageux et bien ensoleillé. Il s'agit d'un des mois de juillet les plus chauds depuis 1900. Si la canicule nous a à peu près épargné, il n'en est pas de même en Russie ou en Finlande où tous les records historiques sont tombés. À Moscou, juillet 2010 est 3 degrés plus chaud... que l'ancien mois de juillet le plus chaud, et plus de 7 degrés au-dessus de la normale !
 

Données des stations de Météo-France

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